mercredi 29 décembre 2010

AW YEA ! AW YEA !

A l'occasion des fêtes et de l'ouverture de la boutique AKIRA DIGITAL, je mets à votre disposition gratuitement les titres du EP Ek Bara Mala #1, composés avec les membres de Dona Confuse, Maczde Carpate, Rufus Bellefleur, Simone Choule, Lady Into Fox...
Profitez-en, et joyeuses fêtes à tous !



jeudi 11 novembre 2010

WHERE I END AND YOU BEGIN

There's a gap in between
There's a gap where we meet
Where I end & you begin

And I'm sorry for us
The dinosaurs roam the earth
The sky turns green
Where I end & you begin

I am up in the clouds
I am up in the clouds
And I can't
& I can't come down

I can watch but
Not take part
Where I end & where you start
Where you you left me alone
You left me alone.

X will mark the place
Like parting the waves
Like a house falling into the sea

I will eat you alive
And there'll be no more lies


Where I End and You Begin - Radiohead

mardi 2 novembre 2010

COME ON, COME OVER

Jusqu'à ce matin, j'ai fait un peu le gugusse, bien dans mes pompes. Je gérais pas trop mal le fait de remonter sur scène avec un groupe, me disant tout naturellement "C'est normal, puisque c'est en tant que bassiste". Ce n'est pas faux. Mais aujourd'hui je fais moins le mariolle et je sens le stress monter d'heure en heure. Mais c'est le jeu. Pour le plaisir qu'on peut prendre sur scène, il faut bien une contrepartie (porter le matos ne suffirait pas ?).

En tout cas, avec ou sans aigreur d'estomac, je serai ce soir au Saint des Seins (place St Pierre à Toulouse) pour donner mon premier concert comme bassiste de DUNST!. J'espère bien vous y voir aussi !
Et puis si ce n'est pas pour cette fois, vous pourrez me retrouver plus ou moins blême avec les copains chaque semaine du mois de novembre quelque part en concert !
Toutes les dates prévues (et d'autres à venir) sont sur le myspace de DUNST!

mardi 26 octobre 2010

KIRSTEN ?

Outre mes projets plus ou moins solo avec les Airborne Particles, la musique de courts métrages et quelques aspirations de réalisation, j'ai récemment rejoint le groupe DUNST! comme bassiste. Un retour aux sources si j'ose dire, mais qui me fait prendre conscience du chemin parcouru depuis mes premières notes de basse en 1994. C'est agréable de rencontrer de nouvelles personnes, de nouveaux musiciens, de s'intégrer à un projet déjà existant, d'en respecter l'esthétique, d'y apporter ce qu'on peut. D'autant plus qu'il s'agit là d'une musique comme je n'en avais jamais abordée : pop / rock lorgnant du côtés des années 70 et 80, avec beaucoup de claviers, d'orgues, quelques arrangements disco ou progressifs, etc...
Bref, c'est très frais et ça fait du bien ! Je remercie bien fort Yoan, Clément et Zuaili de m'accueillir, et j'espère faire une longue route en leur compagnie !

Donc à partir de là, pour vous, les choses sont assez simples :
1) Aller écouter sur www.myspace.com/dunstit
2) Venir voir en concert (première date avec votre serviteur le 2 novembre au Saint des Seins à Toulouse)
3) Se préparer mentalement à acquérir l'album qui sort début 2011 (et qui est excellent : je peux le dire en toute objectivité, je n'ai pas joué dessus !)
4) En parler (en termes élogieux si possible) à ses amis, ses ennemis, sa famille, ses collègues et ses voisins.
5) Se sentir aimé par le groupe reconnaissant, si vous avez correctement effectué les tâches 1) à 4)
6) Partager cet amour lors d'un autre concert ou en envoyant une carte postale au fan club officiel du groupe.

merci !




jeudi 14 octobre 2010

THE SEAS - version digitale

<a href="http://akira.bandcamp.com/album/the-seas">The Seas by AKIRA</a>

28 DAYS LATER - version digitale

<a href="http://akira.bandcamp.com/album/28-days-later">28 Days Later by AKIRA</a>

TRUE LOVE WAITS - version digitale

<a href="http://akira.bandcamp.com/album/true-love-waits">True Love Waits by AKIRA</a>

mardi 12 octobre 2010

DIGITAL BATH

J'évoquais il y a quelques temps ma joie de trouver une façon moderne et équitable de diffuser ma musique : J'ouvre aujourd'hui officiellement une boutique digitale, qui permettra à tous d'écouter l'intégralité de mes disques et d'en acheter les pistes (en album ou séparément). J'espère que la possibilité d'écouter intégralement mon répertoire apportera un nouvel éclairage aux auditeurs.

L'investissement dans la production d'une version numérique d'un album étant bien moindre que pour une version "physique", j'envisage sérieusement d'alimenter la boutique régulièrement avec de nouveaux projets. Je pense que la logistique plus légère de cette méthode pourrait abattre les dernières barrières à la créativité.



www.akiradigital.com



jeudi 12 août 2010

SOUNDTRACKS

Inverses est terminé !
Vous pouvez y jeter un œil (et une oreille !) ci dessous :

Inverses from Vincent Van on Vimeo.


Les premiers retours que j'ai eus sur cette BO sont très encourageants. Je remercie chaleureusement Vincent et Jonathan pour la confiance qu'ils m'ont accordée, et Days Off, Vincent Gallo et -M- pour l'inspiration.

CAÏD
La semaine prochaine commence le tournage de Caïd, le nouveau métrage de Vincent Vandries et Jonathan Lempernesse. J'ai été convié à ce projet au titre de compositeur encore une fois. Mais cette fois-ci j'ai une visibilité sur le projet dés le stade du scénario (pour Inverses, je suis arrivé quand le montage était presque terminé). Cela nous laisse plus de temps pour discuter avec les réalisateurs de leurs envies, de leurs idées. Une interaction plus grande est possible. Je participerai au tournage, pour m'imprégner de l'ambiance des lieux, des scènes. Egalement pour donner un coup de main technique à ce projet, et bien sûr pour rencontrer l'équipe. Car même si les moyens techniques aujourd'hui nous permettent beaucoup de choses, sans ce type de rencontre et d'échange, je n'aurais jamais eu l'occasion de composer pour Inverses, finalement.
Cette nuit j'ai eu assez d'inspiration pour proposer aux réalisateurs quelques idées de thèmes musicaux. Peut être qu'ils plairont. Peut être que cela jouera sur leur manière de tourner, un peu ? Qui sait jusqu'où l'interaction ira ?

Je vous invite à suivre le blog de ce nouveau projet :
http://caidlefilm.wordpress.com/

dimanche 6 juin 2010

JURASSIC PARK

La modification des pratiques de consommation culturelle ces 10 dernières années m'effraie. Je suis un enfant du support physique (CD notamment) et j'ai beaucoup de mal avec le téléchargement, surtout celui qui est illégal. Bon, a priori, je viens de perdre 50% de mon lectorat, qui pensera que je ne suis qu'un artiste près de ses sous, qui n'a de cesse de diaboliser le pauvre mélomane. Tant pis. Pour les 3 personnes qui restent, sachez que je ne serai pourtant pas un dinosaure ! Je ne vais pas m'éteindre sur les cendres des albums physiques invendus, sous les effets de l'astéroïde-crise du disque. Il aura fallu du temps, beaucoup de réflexion, mais je crois que je viens de tourner une page dans la diffusion de ma musique. Et du coup dans la façon de créer aussi. Je me sentais déjà particulièrement libre à ce sujet, mais j'ai la sensation d'avoir encore brisé une barrière. Plein d'idées me viennent. On en reparle bientôt.

mardi 1 juin 2010

ACTION !

Dans la catégorie "Il peut faire autre chose que des disques", le projet du moment est un vidéoclip. Je sais aussi faire un curry vert de poulet au lait de coco, riz basmati à l'oignon et poireau, peut être même mieux qu'un clip. Mais là n'est pas la question. Ou en fait si. Car c'est la première fois que je me penche aussi profondément dans la création audiovisuelle. Compiler des images de tournée et leur donner du sens en les montant dans le bon ordre, ça n'a rien à voir avec la création. Il y a une narration et des choix esthétiques, mais ça n'a pourtant rien à voir avec la création. La réalisation du documentaire En vivre est un problème sur Psykup m'a comblé, c'était une expérience incroyable que de se faire l'écho du groupe et des événements qu'il a vécus. C'est le rôle de documentariste, sa fonction de témoin et l'honnêteté qu'il doit au sujet qu'il filme, qui m'ont permis de dépasser ma peur intime de la création audiovisuelle.
Filmer des oeuvres de fiction, c'est un rêve qui a entêté l'adolescent que j'étais, au point de ne m'en laisser que le goût amer de ne pas l'avoir réaliser. Vous noterez qu'on réalise ses rêves en se construisant comme on réalise un film, ou qu'on réalise que l'on n'y arrivera jamais. En français c'est le même mot. Donc filmer, c'est prendre conscience et grandir. Intéressant. Ainsi, à un moment de la vie où apparemment beaucoup de choses s'affirmaient, les frustrations n'échappèrent pas à la règle, se muant en complexe de légitimité et autres blocages créatifs. Et puis un beau jour, cette appréhension s'évapore. Levant le voile sur une terre en friche, un champ de créativité depuis longtemps en jachère. Le champ des possibles.

J'ai connu Terence "Tesh" Chevrin grâce à Baptiste B. Ils étaient en école audiovisuelle ensemble. Tesh est un grand passionné, méticuleux et opiniâtre. Ce sont ses rêves qui le portent, et non l'inverse. Il sait alors se faire léger pour qu'ils puissent l'emmener le plus loin possible. Il a déjà fait des milliers de kilomètres depuis sa Nouvelle Calédonie natale pour donner corps ici à ses projets, et n'a pas peur de continuer sa route par delà les océans pour les réaliser. Avant de reprendre son chemin, il m'a proposé de filmer une vidéo pour Here Below (extrait de l'album The Seas). Nous nous sommes vite trouvé une envie commune de simplicité et d'efficacité, dictées sans doute par le manque de moyens. Cela a été salutaire, car sur un cahier des charges ainsi allégé au maximum, nous avons bâti un concept à côté duquel nous serions certainement passé si nous avions succombé à la folie des grandeurs. A l'occasion, je vous en dirai plus à son sujet. Pour le moment, je peux juste avouer qu'il donne un sens à beaucoup de choses dans ma vie. Même à ce jour où l'adolescent que j'étais (le même qui s'entêtait à vouloir filmer des oeuvres de fiction tout à l'heure) a préféré s'acheter une nouvelle basse plutôt qu'un scooter, enterrant ainsi à la campagne les délices de l'émancipation et du vent dans les cheveux.

Le tournage se déroulera dans les jours à venir, sur Paris et en studio. Yohan et Baptiste B. seront évidemment de la partie. A la fois comme interprètes ayant enregistré ladite chanson, et comme interprètes des rôles que nous avons préparés avec Tesh. Tiens donc, c'est amusant, c'est le même mot encore une fois. Si en plus ils pouvaient être les interprètes qui traduiraient nos aspirations artistiques au public, la boucle serait bouclée !
Travailler avec Tesh est très stimulant, car il a la gentillesse de me laisser m'amuser avec la casquette de co-réalisateur. Nous partageons beaucoup sur ce projet, qui a une grande valeur symbolique pour moi. Terence le nourrit de ses connaissances techniques et de ses idées, et m'apporte énormément. J'espère que je pourrais lui offrir autant en retour. Ce sont ses rêves qui le portent, quand d'autres portent les leurs comme on traîne un boulet. Il m'a fait comprendre de quel côté j'étais. Je dirais même plus : il me l'a fait réaliser.


dimanche 2 mai 2010

RENDONS A CESAR...

Je parle régulièrement sur ce blog de films, de disques, d'artistes qui me touchent. Quand je relis de précédents posts, je me rends compte combien j'oublie souvent l'essentiel. Non pas que ce que j'évoque ici soit faux, mais je me suis étonné aujourd'hui de ne pas avoir parlé de 2 films qui m'ont électrisé ces derniers temps :

VALHALLA RISING (le guerrier silencieux)
J'avais adoré la trilogie Pusher de Nicolas Winding Refn. Son Bronson valait aussi le coup d'oeil. Ce réalisateur m'intrigue car il parvient toujours, à partir d'un pitch déjà réjouissant (une trilogie naturaliste sur le petit banditisme de Copenhague, un portrait du détenu le plus violent d'Angleterre...), à pondre des films qui surprennent encore plus. Le traitement, l'angle d'approche qu'il adopte les rendent tellement plus profonds que ce que leur concept initial peut laisser présager...
Alors quand j'apprends qu'il sort un film de Vikings avec un Mads Mikkelsen borgne, muet et aussi énigmatique que violent, je jubile. Et quand le métrage est au final une épopée métaphysique, lancinante et ténébreuse, je reste sans voix. Une oeuvre radicale, sans concession, d'une beauté rare. Un rythme qui prend le temps de contempler la nature autour de ces hommes perdus, et de chercher dans leur moindre geste la réconciliation entre l'humanité, l'âme et les éléments. Et cette musique, drone tourmenté qui gronde comme un derviche tournerait...

TETRO
Le film est sorti à la toute fin de 2009. Le Divin Enfant, qui s'est placé tout de suite en tête d'un éventuel palmarès personnel de l'année écoulée en matière de cinéma. Un retour magnifique du parrain Coppola aux affaires, car Tetro est non seulement un bon film, mais également un bon Coppola. Et la différence est incroyable, vraiment. Comme celle qu'il y a entre manger une belle pièce de viande, et la savourer préparée par un grand chef. Le film est d'une maîtrise formelle et narrative impressionnante. Le scénario, le second qu'écrit Coppola himself, et qu'il veut ouvertement autobiographique, est d'une grande richesse symbolique, et donne aux spectateurs de quoi être remués pour longtemps. D'autant plus qu'il filme ça dans une esthétique à la fois totalement contrôlée, mâitrisée de bout en bout, mais tellement naturelle et vivante.

Et puis je ne peux pas parler de ce film sans dire tout le bien que je pense de Vincent Gallo. Il ne joue pas le rôle de Tetro, il est Tetro. Il lui offre son charisme, son épaisseur, son intensité, sa fragilité, son arrogance. Cet homme est un artiste étrange, à la fois acteur, réalisateur, musicien, plasticien... surtout connu pour son côté provocateur et caractériel, il montre dans ses oeuvres personnelles (son album When, lo-fi jazzy et mélancolique, et ses films Buffalo'66 et The Brown Bunny, road movies dépressifs et écorchés) une facette tellement fragile de lui, qu'on se demande si là n'est pas l'essentiel du personnage, derrière son masque grimaçant. Buffalo'66 m'avait intimement bouleversé, je l'ai vu trois fois au cinéma, plusieurs dizaines de fois en VHS, et en ai écouté la BO pendant des heures. Vincent Gallo m'a apporté beaucoup, sur le plan émotionnel et artistique. Ce personnage grinçant qui laisse sa fragilité s'exprimer pleinement dans une oeuvre pluri-disciplinaire me touche et m'inspire. Je lui dois beaucoup.


samedi 1 mai 2010

FULL PACKAGE




SWEET 'N' LIGHT

Je sors tout juste de la projection de Anvil, rockumentaire sur le groupe du même nom, 34 ans de carrière, 13 albums, un succès et une reconnaissance relativement limités. Pourtant Steve "Lips" Kudlow et Robb Reiner sont animés d'une foi indéfectible, d'une fraîcheur inébranlable en ce projet. Partager son temps entre sa famille, un boulot "alimentaire" et sa passion dévorante pour la musique est à la base difficile à vivre. Une tournée de clubs miteux et de festivals déficitaires l'est tout autant, même en début de carrière. Mais y croire encore après tout, contre vents et marées à plus de 50 ans dont les deux tiers à pousser son groupe comme Sisyphe son rocher, ça laisse pantois et admiratif !

Je n'ai pu m'empêcher de penser à tous les documentaires (Funky Monks sur le Red Hot Chili Peppers, Dig sur The Brian Johnston Massacre et les Dandy Warhols, Some Kind Of Monster sur Metallica, Stickbuzz, etc...) que j'ai vu et qui m'ont aidé dans la réalisation de En vivre est un problème, pour le dvd de Psykup. Je retrouve toujours ce doute dont sont pétris les artistes, ces personnages qui apparaissent aussi charismatiques que friables, aux égos perméables à tous les regards du monde sur leur travail, leur bébé, leur chair, eux-même en somme.

Je n'ai pu m'empêcher de revoir dans certaines situations du film des moments déjà vécus ces 15 dernières années : les disputes, les sourires béats, les salles vides, les cd's gravés, les rendez-vous avec les maisons de disques, la foi, la résignation, le part humaine...

Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander où j'en serai à 50 ans, musicalement parlant...
Si j'ai encore ne serait-ce qu'un peu de l'abnégation et de la volonté de ces gars-là, j'en aurais le sentiment doux et léger que j'ai ressenti en sortant de la salle de cinéma ce soir...
Amen.


dimanche 25 avril 2010

INFLUENCES

En ré-écoutant un de mes albums fétiches récemment, j'ai été surpris de me rendre compte à quel point il avait influencé l'écriture de mes propres disques, notamment The Seas. Je me suis alors demandé quelle était ma part de création pure, potentiellement exempte de références. Il va de soi que tout artiste est une digestion toute particulière de ses influences, confrontée à un parcours d'auditeur tout aussi singulier. Qu'est-ce qui, alors, ressort de tout ceci ?
Je suis très intéressé pour connaître les influences que vous, lecteurs et auditeurs, voyez dans The Seas. Quels albums, quelles chansons, quels artistes vous semblent avoir été décisifs dans mes écoutes au point de transpirer dans mes propres compositions ?
N'hésitez pas à me dire ici en commentaires, ou bien par mail (theairborneparticles_at_yahoo.fr), ou bien sur myspace, ou bien sur Facebook (cf liens ci-contre)...


vendredi 23 avril 2010

BY THE WAY

• Le mixage du court métrage Inverses est bientôt terminé, j'ai hâte de voir le film ! Un nouveau projet de Vincent Vandries et Jonathan Lempernesse, toujours produit par Holy Clap, est en préparation. Tournage prévu cet été, je n'ai que peu d'infos, mais elles sont alléchantes !

• Le morceau Inori de FanëL, est actuellement en production. Béra travaille sur ce projet avec Pelo (Simone Choule, Agora Fidelio), et je leur prête main forte sur ce titre, pour lequel je vais faire quelques percussions, textures et autres bidouillages sonores. L'ambiance spirituelle de la chanson (dont le titre signifie "prière" en japonais) est très intéressante.



Playlist du moment :
Contemplating The Engine Room de Mike Watt
Shades Of Grey de The Sugar Plum Fairy Pr

jeudi 11 mars 2010

mercredi 10 mars 2010

BASSPLAYER

J'ai passé 12 ans à jouer de la basse, debout, sur scène. Et puis, un jour, j'ai arrêté. Et j'ai joué de la guitare, assis, chez moi, pendant 2 ans. Mais depuis quelques semaines, j'ai repris la 4-cordes et la sangle pour me la pendre aux épaules. Et j'y ai pris du plaisir, j'avoue. La basse, c'est mon instrument, le prolongement de moi. La sensualité, la féminité. J'ai eu une discussion hautement intéressante à ce sujet sur Radio Occitanie à la sortie de True Love Waits, mais il n'y en a pas d'enregistrement. Il était question de la chaleur ouatée et animale de cet instrument et de la place courante mais pas si anodine de la femme au poste de bassiste. Bref, un grand moment !




Playlist du moment :
Heligo Land de Massive Attack
Mit Gas de Tomahawk

vendredi 26 février 2010

INVERSES - Part 2

Voilà. Je viens de rendre ma copie à l'instant. La première mouture de la musique du court métrage "Inverses". Ça n'est qu'une version d'essai, il y aura sans doute des choses à retoucher, et le mixage a effectuer. Je suis très impatient d'avoir les avis et retours des réalisateurs ! J'ai fait de mon mieux pour coller à leurs idées, à leurs envies, avec toute fois quelques parti-pris plus personnels. J'espère avoir su trouver le bon équilibre entre leurs attentes et mon inspiration. Le travail de composition pour un métrage n'est pas évident : il faut accompagner des images en musique, là où j'ai plus eu l'occasion de réfléchir à des images pour accompagner de la musique... Quand on commence, on aurait vite envie de jouer une partition sur toute la durée du film ! C'est un gros effort que de savoir se mesurer, trouver les passages les plus appropriés, y poser une ambiance, sans prendre le dessus sur la narration et les images... Mais je suis quoiqu'il arrive fort satisfait de cette version. Je crois que je n'ai jamais enregistré quelque chose d'aussi intimiste.

mardi 23 février 2010

INVERSES - Part 1

Comme je l'évoquais récemment, j'ai la chance de participer à la BO d'un court métrage. C'est en ce moment que je travaille dessus et c'est très intéressant à vivre : Je ne travaille pas pour moi mais pour un projet, tout en essayant de mettre ma patte, de me reconnaître sincèrement dans le résultat, sans dénaturer le métrage ni être envahissant. Mais je n'ai aucun passif en la matière, et je me retrouve à me poser beaucoup de questions, d'ordre méthodologique surtout... Alors je me laisse aller à poser de façon très spontanée mes idées, en prévoyant d'être ouvert à la critique des réalisateurs et des autres personnes impliquées dans le projet. C'est assez stimulant de se frotter à ce nouvel exercice.

dimanche 21 février 2010

THE LOVELY BONES

Aujourd'hui j'ai eu les larmes aux yeux en regardant un film, comme ça ne m'était pas arrivé depuis longtemps. Peter Jackson, en réalisant The Lovely Bones a été touché par la grâce, et sa lumière nous éclaire le coeur. Derrière une trame classique, le film se révèle d'une rare subtilité, profonde et pure. Une ambiance éthérée et onirique que le cinéaste maintient tout le long de son conte, à bout de bras, évitant beaucoup de clichés au passage. Un casting qui réunit quelques unes de figures les plus intenses du moment (Weisz, Wahlberg, Tucci) autour de la touchante Saoirse Ronan. Une mise en image enchanteresse et inventive du roman d'Alice Sebold. Et une mise en musique tout aussi envoûtante, avec en point culminant le Song to the siren de Tim Buckley dans une version new age de This Mortal Coil. Le morceau est également magnifiquement repris par John Frusciante sur son dernier album The Empyrean, et Robert Plant sur Dreamland. Mon émotion n'en a été que plus vive.

lundi 15 février 2010

PACIFIC OCEAN BLUE

J'écoute pour la première fois ce soir le disque de Dennis Wilson. Reconnu comme une perle noire de la musique des 70's, l'album solo du Beach Boy me touche beaucoup : Ôde naïve à cet ocean auquel son groupe insouciant fut sans cesse rattaché dans les sixties, et dans lequel il ira se donner la mort en 83. Pop particulièrement mélodique et orchestrée, mais toujours survolée de la voix abîmée de Wilson, l'album allie comme je ne l'ai que rarement entendu le panache et l'intimisme, toujours ensemble, sans passer de l'un à l'autre. Une bulle mélancolique mais pourtant immense.


lundi 8 février 2010

L'ASSASSINAT DE JESSE JAMES PAR LE LÂCHE ROBERT FORD

La photo somptueuse. Colorée, lumineuse et minutieuse, elle évoque pourtant tant de tristesse et d'égarement.
La narration raffinée et pourtant simple.
L'ambiance de temps suspendu.
La musique de Nick Cave.
La mélancolie moirée dans les yeux et les gestes de Brad Pitt (puis de Sam Rockwell).

jeudi 4 février 2010

HOT SPOT

Un petit point "à chaud" de cette soirée avec The Second Line et Zéro Absolu.
Un plateau très cohérent d'électro-solo-bidouillage. Bravo à Nak, Baptiste et Nico ! Un ambiance détendue toute l'après-midi et la soirée. Un public relativement nombreux mais particulièrement agréable et attentif. Merci à tous pour votre présence et les marques d'intérêt très gentilles qui m'ont été témoignées !
De l'intérieur, toujours un grand mal à endiguer les effets dévastateurs du trac. Cela fait des mois que je pense à cette date, qu'elle m'obsède, qu'elle me met sous pression. J'ai plusieurs fois songé à me retirer de l'affiche, je le confesse maintenant. Mais au final, je suis content de certaines choses de ce set : la version folk minimaliste de Some Water Afraid of Noise et la reprise de So would have I de John Frusciante étaient très agréables à jouer, ainsi que la "rencontre" entre mon instru de Kids return et le chant de Slow divers de Jane's Addiction. Et j'étais évidemment heureux d'être présent pour la release party du premier EP de The Second Line !

jeudi 28 janvier 2010

INSOMNIA

Imaginons que nous sommes jeudi 4 février. Hier soir le Cri de la Mouette était plein à craquer de gens parfaitement attentifs. Le concert s'est merveilleusement bien passé, j'étais détendu, j'ai chanté sereinement et trouvé le résultat franchement acceptable. J'étais content de sentir tous ces regards émerveillés sur moi. En partant j'ai même trouvé un ticket de Loto gagnant et je suis désormais millionnaire. Il paraît que ça s'appelle la Méthode Coué...

A partir du 4 février, je pourrais me consacrer à de nouvelles facettes de ce projet, à travers 3 collaborations :
• Accompagner Marti sur scène : Il s'agit du projet de JB, chanteur de feu Seaside. En 2006 le groupe a splitté et ses membres ont continué leur route au sein de Aeria Microcosme, Agora Fidelio, Cats On Trees, My Own Private Alaska, Stoïk, Simone Choule, The Second Line... à l'occasion du concert de Marti à Toulouse le 11 mars, Yohan, Baptiste et moi-même serons à nouveau réunis pour interpréter le nouveau répertoire de JB.

• Composer la musique d'un court métrage : Il s'agit de "Inverses", réalisé par Vincent Vandries et Jonathan Lempernesse. Un projet qui me tient particulièrement à coeur, pour la liberté d'explorer toujours un peu plus, dans un nouveau format, l'aspect cinématographique et illustratif de mes aspirations musicales.

• Arranger une chanson de FanëL : Il s'agit du projet de Béra, chanteuse de Aeria Microcosme (et ma professeur de chant, mais je ne sais si avouer ceci lui fait une bonne publicité !). Cette collaboration devrait me permettre de travailler sur des approches minimalistes et expérimentales qui renoueraient avec les recherches personnelles que j'ai faites sur 28 days later. Le respect de l'univers de FanëL tout en proposant des idées originales seront les bases de ce projet, sorte d'Ek Bara Mala inversé !

En sachant qu'un projet de clip d'un morceau de The Seas est également à l'étude avec Terence Tesh Chevrin (Aeria Microcosme, Le Minus, My Own Private Alaska), vous vous doutez que j'ai hâte de me réveiller le 4 février au matin !

mercredi 27 janvier 2010

lundi 25 janvier 2010

PLAYLIST DU MOMENT

Into the Wild d'Eddie Vedder
Silent Alarm de Bloc Party
Help Wanted de Eric Avery
Raising Sand de Robert Plant & Alison Krauss
Mer de Noms de A Perfect Circle
The Book of V de Le Minus
Mister Mystère de -M-
Tago Mago de Can

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