Il s'en est passé du temps depuis le dernier post.
Il s'en est passé des soirs où j'ai voulu écrire sur ce blog, sans parvenir à lâcher quoique ce soit.
Il s'en est pourtant passé des choses : la sortie de 28 days later, le premier anniversaire du projet avec un fabuleux concours, la publication de chroniques, d'interviews, des lives acoustiques plus ou moins bien assumés, un projet de quatrième disque avorté...
Je suis un peu perdu dans ce projet en fait. Je ne sais pas trop où je vais, je roule en suivant les virages, mais vers où ? Et pourquoi ? Les choses deviennent de moins en moins évidentes, comme si la source se tarissait. J'arrive sur la réserve, pour continuer la métaphore filée de la route. Ne vaut-il pas mieux s'arrêter sur cette aire, refaire le plein et se reposer un moment, quitte à perdre un peu de temps ? C'est plus sage d'arriver entier, surtout quand on ne sait pas où on va.
Si je parviens à écrire ça aujourd'hui, c'est que j'y vois mieux, justement. Des choses changent. En bien, en mal, je n'en sais rien, mais elles changent. A trop vouloir être libre, je suis devenu mon propre esclave. Je veux goûter à nouveau à la liberté magnifique d'être seul dans ce projet, seul à décider de quoi, quand, comment, où et avec qui. Alors, même si j'ai des pistes, même si des concerts sont prévus, même des disques sont en préparation, je ne sais plus de quoi l'avenir de ce projet sera fait. Mais c'est positif aujourd'hui, car, comme me l'a dit Medecine Son (de Khod Breaker) hier, l'important n'est pas la destination, mais la route qu'on prend.
lundi 29 juin 2009
DE LA ROUTE À FAIRE
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