Parlons en un peu :
- il devrait être enregistré avec Pro-Tools (que je viens d'acquérir avec joie !), et contenir un travail sur le son plus fouillé (pédales d'effets, etc...) pour qu'au moins je n'ai pas l'impression d'avoir investi pour rien dans du matériel :-)
- il devrait être disponible en pré-commande dés le 1° février, à un petit prix (pendant quelques temps seulement).
- il devrait sortir à la fin du mois de mars.
- il devrait porter un titre qui fait référence à un film britannique, mais pas réalisé par Ken Loach.
- il devrait comporter un nombre de pistes pair compris entre 6 et 30.
- il devrait être plus conséquent que les précédents disques, musicalement et visuellement parlant. Il y aura certainement plus de matière à écouter et à voir.
Enfin, je dis tout ça sans avoir encore écrit la moindre note de ce disque...
Playlist du moment :
CD
Bleu Pétrole d'Alain Bashung :
Pour sa mélancolie moirée, subtile, mais omniprésente. Pour la classe folle du monsieur.
10 000 days de Tool :
pour le packaging original et magnifique, pour Justin Chancellor.
DVD
Adam's Apple de Anders Thomas Jensen
Pour les contre-emplois délicieux de Mads Mikkelsen et Ulrich Thomsen. Pour son humanisme qui évite la mièvrerie, grâce à une impressionnante collection de scènes à l'humour noir qui n'aurait pas fait tâche chez les Monty Pythons.
mercredi 28 janvier 2009
LE TROISIEME DISQUE
lundi 26 janvier 2009
BREAKING NEWS
Le 1° février je compte entamer la production d'un nouveau disque. Sa réalisation devrait durer tout le long du mois, et je pense que ce blog sera le bon outil pour vous faire partager ce moment. J'essaierai de l'alimenter régulièrement pour vous permettre de suivre pas à pas les étapes du projet. En échange, vous pourrez soutenir ma démarche en pré-commandant l'album tout au long de sa production, comme un signe d'intérêt pour les efforts fournis, ou tout simplement si vous aimez ce que vous lirez ou entendrez au fur et à mesure de l'enregistrement.
Je développerai plus tard le fil conducteur de ce disque, son concept, ainsi que toutes les informations liées à sa pré-commande.
Stay Tuned !
lundi 19 janvier 2009
BLANK PAGE
Never meant to say anything
In bed, I was half dead
Tired of dreaming of rest
Got dressed, drove the state line
Looking for you at the five and dime
Stop sign told me stay at home
Told me you were not alone
Blank page was all the rage
Never meant to hurt anyone
In bed, I was half dead
Tired of dreaming of rest
You haven't changed...
You're still the same
May you rise as you fall
You were easy, you are forgotten
You are the ways of my mistakes
I catch the rainfall
Through the leaking roof
That you had left behind
You remind me
Of that leak in my soul
The rain falls
My friends call
Leaking rain on the phone
Take a day, plant some trees
May they shade you from me
May your children play beneath
Blank page was all the rage
Never meant to say anything
In bed, I was half dead
Tired of dreaming of rest
Got dressed drove the state line
Looking for you at the five and dime
But there I was, picking pieces up
You are a ghost
Of my indecision
No more little girl.
Blank Page - The Smashing Pumpkins
lundi 12 janvier 2009
CONTEMPLATIF, UN PEU...
"(...) Octobre 2006. Dona Confuse mettait en ligne trois premiers extraits de son futur album. La surprise fut énorme. Des univers complètement nouveaux, tant dans la composition que dans les arrangements ou les influences : un pas immense avait été franchi par le groupe, enfermé depuis plusieurs mois en studio. Clouds Draw Figures plonge l’auditeur dans un bain de claviers analogiques cotonneux. L’ambiance est à l’orage, la voix livre une déchirante complainte finale et la basse s’affirme comme un élément prépondérant de cette nouvelle esthétique. Elle tient en effet un rôle tout aussi central dans Marquise, et ses beats rappelant le Radiohead de Kid A (...) La plénitude désespérée du quidam venant de prendre une bonne et ultime dose de médicaments à l’alcool est toute entière contenue dans le riff titubant de Texas Valium, qui se mêle à des arrangements de bouche pâteuse, de sanglots ravalés et de fantasmes hallucinés.
C’est sur ces impressions que s’achevait la rencontre avec les premiers morceaux de Broken Silver Cigarette In Tristan Da Cunha, auxquels venait il y a quelques semaines s’ajouter comme teaser internet le magnifique Camomille : Soudé sur album à un Coliseum Harmonium dépressif et synthétique, le titre émerge des Ténèbres pour clore un diptyque tragique. Une gravité incroyable. On est en présence d’un véritable diamant noir, d’une dernière charge héroïque, d’une déferlante sombre aux crêtes d’écume argentée, qui eût pu avoir sa place au cœur du Adore des Smashing Pumpkins. Sa litanie “It’s time to be confident” n’aurait pas juré avec les hommages que Billy Corgan y rend à The Cure (...)
Les multiples effets et pistes passés à la moulinette de synthés analogiques sont sans problème à l’épreuve de la scène, grâce à la polyvalence des musiciens, bien équipés pour retranscrire au mieux leur album. Ainsi, micro pitché, claviers, pads électroniques, pédales d’effet, archet ou joypad Nintendo épaulent un chanteur dodelinant et un groupe qui prend son temps. Le temps de poser les ambiances, comme sur le disque.
Car on écoute Broken Silver Cigarette In Tristan Da Cunha comme on regarde un film indépendant : on y accepte les longueurs de scènes contemplatives, les procédés narratifs ou les effets de réalisation déroutants parce que l’on sent bien la sincérité et la cohérence du projet de son auteur, et parce que ce que l’on dit vaut autant que la façon de le dire. Et Dona Confuse semblant aussi loquace qu’éloquent, on peut s’attendre à l’avenir à des jolis plans-séquences."
C'était là quelques lignes de la chronique que j'ai rédigée pour The Noise Times à propos du premier album de Dona Confuse, il y a un an et demi.
Depuis le groupe à continué sa route, avec simplicité, foi et humilité.
Depuis j'ai croisé la route du groupe, et de ses membres surtout, et j'ai été touché par leur gentillesse, leur sincérité, leur approche de l'art, de la vie, des rapports humains. Ces gens là sont exceptionnels, je vous l'assure, et je suis heureux et fier de les connaître. Heureux et fier d'avoir partagé avec eux la création d'une chanson pour Ek Bara Mala #1. D'avoir ressenti personnellement dans cette expérience la sérénité mélancolique, profondément humaine, qui transpire de leur musique. Heureux d'avoir été contemplatif, un peu...
Depuis le groupe a continué sa route, avec le même brio, la même inventivité, la même classe. Leurs nouveaux morceaux et leurs prestations live sont là pour s'en convaincre. Vous pourrez en juger par vous même mercredi 14 janvier au St des Seins (Toulouse, place St Pierre). Je souhaite après ça le meilleur à l'un des groupes (groupes musicaux, et groupes humains) les plus intéressants et enthousiasmant que je connaisse.
www.donaconfuse.com
jeudi 8 janvier 2009
CLIFF MARTINEZ
Celles et ceux qui possèdent True Love Waits ont déjà croisé ce nom, car je lui dédie le morceau Tortoise & Tarkovski, profondément inspiré par son oeuvre, dans la forme tout du moins.
Cliff Martinez, après avoir été batteur pour les sommités alternatives que sont Lydia Lunch, The Weirdos et Captain Beefheart (une planche est consacrée à Captain Beefheart par Gotlib dans son Hamster Jovial pour ceux qui voudraient en savoir plus), rejoint en 1984 les Red Hot Chili Peppers alors à leur débuts, avec qui il enregistre 2 albums (un éponyme et l'excellent Freaky Styley, produit par Georges Clinton en 1985). Leurs chemins se séparent et Cliff, qui a découvert avec délice et amusement les synthés et les boîtes à rythme, décide d'embrasser la carrière de compositeur de musique de film. Son premier score sera celui de Sexe, mensonges et vidéos, de Steven Soderbergh, Palme d'Or à Cannes en 1989... Il y a des CV qui font rêver, vous en conviendrez !
La collaboration entre Martinez et Soderbergh sera très dense : ils travailleront sur 9 films ensemble en moins de quinze ans ! Et notamment sur Solaris, qui reste le score considéré unanimement comme le plus abouti du compositeur, qui intègre là dans un équilibre parfait les cordes, les éléments électroniques ou électro-acoustiques, et le steeldrum (bidon martelé de la musique traditionnelle de Trinité-et-Tobago), ici utilisé dans un superbe contre-emploi. La musique de Cliff Martinez est très différentes de celles de ses confrères compositeurs pour le cinéma : elle est planante, onirique, intimiste, vaporeuse, presque irréelle... Elle parvient à se faire particulièrement discrète tout en prenant souvent une place très importante dans l'ambiance générale du film, comme si elle devenait un personnage à part entière de l'histoire. Ma première rencontre avec elle fut dans le très beau Narc de Joe Carnahan (Jason Patric et Ray Liotta plongés dans le réalisme dépressif des flics corrompus), que je vous recommande d'ailleurs chaudement.
Le seul homme qui puisse être le point commun entre les Red Hot Chili Peppers, Beefheart et Soderbergh valait bien que je lui rende hommage !
www.cliff-martinez.com
lundi 5 janvier 2009
DITES-LE AVEC DES FLEURS
J'adore écouter des versions alternatives et autres pré-prods des morceaux que j'aime... j'adore voir les musiciens en studio essayer tel ou tel effets, changer telle partie, etc... j'aime voir l'envers du décor, non pas pour désacraliser la magie qui opère quand on écoute la version finale, bien au contraire : pour la ressentir malgré tout, en sachant pourtant qu'il ne s'agit finalement que d'une suite de notes jouées de cette façon ce jour-là dans tel studio... et que ce qui me plaît dans ce que j'entends est au dessus de toute ceci...
Ainsi, j'adore les groupes qui mettent à disposition ces versions sur les face-b des singles, sur les fins de compiles ou autres... Je ne sais pas, du coup, si je cherche à faire plaisir ou bien à ME faire plaisir en publiant ce post aujourd'hui, mais voici une version de travail de ce qui est devenu Flowers sur mon premier album True Love Waits. Elle date de 2006, et aura attendu deux bonnes années avant de trouver son arrangement final, en particuliers, alors qu'une ligne de chant avait été composée à l'époque, le choix d'en faire un instrumental...
Tout simplement parce que certaines attentions se passent de mots...
playlist du moment :
Ciné :
L'Echange de Clint Eastwood :
pour Clint Eastwood, qui parvient à rendre passionnante son histoire sur 2h30 et à donner forme humaine à Angelina Jolie. Pour sa lumière naturelle et sa musique toujours aussi reconnaissables et magnifiques.
DVD :
Stop Making Sense des Talking Heads et Jonathan Demme :
pour l'équilibre parfait entre documentaire et mise en scène, pour le fun un peu kitsch des chansons et des costumes, pour avoir influencé Radiohead
samedi 3 janvier 2009
LA REACTION POSITIVE
Je me souviens du fanzine La Réaction Positive (édité par Antistatic au début des années 2000), auquel j'ai participé, où le bon sens et le manque de place nous faisaient nous dire qu'il valait mieux ne rien écrire plutôt que de publier des choses négatives... prendre du temps pour écrire sur ce que l'on aime, pour soutenir des groupes plutôt que les enfoncer...
Vous ne trouverez pas sur ce blog de post sur ce que je n'aime pas. Pas le temps. Pas l'envie d'en parler...
Il sera tellement plus positif à mon sens de parler d'un film, d'un groupe, d'un livre, d'un moment, d'une personne que j'ai aimé... et j'espère que les bonnes vibrations que je ressentirai à l'évocation de ces sujets positifs vous procureront curiosité au moins, et plaisir si possible si vous partagé mon enthousiasme.
playlist du moment :
CD
No Code de Pearl Jam :
pour la pochette et ses polaroïds, pour Jack Irons
Vitalogy de Pearl Jam :
pour la pochette, pour Better Man et Eternity que l'on a reprises avec Agora Fidelio
Hail to the thief de Radiohead :
pour la digestion par le groupe de son propre parcours, pour Myxomatosis et Where I end and you begin
DVD
Insomnies de Michael Walker :
pour Jeff Daniels, pour l'ambiance, la construction, la photo, les idées, la réalisation... bref, un très bon moment !
Livre
Le Vol des Cigognes de Jean-Christophe Grangé :
pour la qualité du suspense et des rebondissements de l'écriture de Grangé, alors à ses débuts... et pour l'ambiance d'une époque où les portables n'existaient pas !
jeudi 1 janvier 2009
UNE FENETRE OUVERTE
Tout d'abord, je tiens à souhaiter à tous une belle année 2oo9, riche, intense, sereine, équilibrée et douce...
Je vous remercie de porter votre attention sur ce blog, qui est une nouvelle manière pour le projet "akira & the Airborne Particles" de prendre corps. Si vous décidez de suivre ce qui y sera écrit, vous rencontrerez tout un tas de choses qui incarnent bien l'essence du projet pour moi : mes influences, mes goûts, mes coups de coeur, les gens dont je me sens proche, des "bonus"... autant de clés pour comprendre / appréhender / apprécier ce que j'essaye de faire passer dans ma "vie" artistique...
Je suis (actuellement) le seul pilote du projet "Airborne Particles", et ce blog est une fenêtre ouverte : pour que vous puissiez passer la tête à l'intérieur et voir ce que je fais tout seul dans mon coin, réagir, commenter, dialoguer, suivre un projet en perpétuelle recherche, perpétuelle évolution, comme un foetus qui grandit... Et pour que je puisse voir le monde extérieur, partager avec lui ce qui me touche, ce qui m'habite.
I can see the world outside